Le bilan graphomoteur

La première étape de la rééducation

Faisons connaissance :

Avant toute rééducation, un bilan graphomoteur est réalisé afin de dresser un état des lieux de l’écriture.
Après un premier contact téléphonique, un rendez-vous (2h) est pris pour :

  • discuter de l’anamnèse du patient (historique de son parcours, de son développement et de ses difficultés),
  • analyser la situation,
  • réaliser le bilan graphomoteur.

Afin de préparer notre entretien (30 min), vous êtes amenés à remplir au préalable un questionnaire qui permettra de comprendre les circonstances qui ont engendrées le trouble de l’écriture.

Le bilan (d’une durée de 1h30) :

Au cours de ce bilan, la tenue d’outil, la posture corporelle et le geste graphique sont tout particulièrement examinés. De nombreux tests sont effectués afin d’évaluer la difficulté d’écriture, diagnostiquer et coter la dysgraphie :

  • Tests de latéralité, d’équilibre et coordination, de repérage spatio-temporel,
  • Vérification du niveau d’acquisition du schéma corporel,
  • Tests de précision et motricité fine,
  • Tests de graphisme,
  • Tests de copie, vitesse et dictée avec évaluation de l’âge graphomoteur.

Le compte-rendu :

A l’issue de ces tests, un bilan graphomoteur complet est remis. Celui-ci comprend les conclusions de chacun des tests et présente les axes de rééducation nécessaires. Il peut aussi intégrer des préconisations pour consulter d’autres spécialistes si besoin (orthoptiste, orthophoniste, psychomotricien, ergothérapeute, etc).
Ce compte-rendu peut faire l’objet d’une restitution orale, si souhaitée, lors d’un second rendez-vous.

S’engager en famille :

Principal acteur de sa rééducation, le patient doit être motivé et désireux de progresser. Celle-ci représente un réel investissement en équipe (enfant-parents-graphothérapeute).

Et si écrire, c’était tout simplement ne plus taire cette âme en soi ?

François cheng
écrivain et calligraphe

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